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Samedi 12 mars 2005

 

Et bien voilà c'était cet après-midi. On m'a emmenée promener. Comme toujours j'étais ravie de monter dans la voiture (en plus dans la cage avec Tweety, ça j'adore, je supporte pas qu'elle ait le droit d'aller promener alors que je dois rester à la maison). Ensuite j'ai chouiné quand on a démarré, sans vraiment savoir pourquoi mais je fais toujours ça. Au bout d'environ 500 mètres, j'en avais marre de couiner, j'ai fait comme Tweety et je me suis couchée et j'ai dormi (je fais toujours comme ça, mais bon faut bien que je lui rappelle à ma maîtresse que je suis bien dans la voiture).

 On s'est arrêté au bord d'un grand champ. Y avait tout plein de chiens que je connaissais pas et z'avaient l'air passablement excités. Tweety qui est toujours si calme et flegmatique est devenue franchement hystérique : jamais je l'avais vue dans cet état. A ce moment on nous a ouvert la cage, passé les colliers et on est allées promener au milieu des chiens aussi hystériques que Tweety et pis de gens qui embrassent notre maîtresse. L'a l'air contente d'être là notre maîtresse.

 Elle décide de remettre Tweety en cage et je reste seule avec elle. Bon déjà Tweety hystérique, c'est pas rassurant, mais seule avec ma maîtresse auprès de tous ces chiens... En plus y avait des bruits par moment : terribles z'appellent ça le moteur les deux-pattes.

 Ma maîtresse a parlé de moi à un monsieur qui se trouvait debout sur un tabouret avec une drôle de boite dans les mains. Le monsieur et ma maîtresse ont comploté quelque chose ensemble et m'ont mise au milieu du champ. D'un coup un machin est passé à toute vitesse à côté de moi et le bruit de moteur a recommencé. J'ai eu très peur et je voulais rester avec ma maîtresse. Alors elle s'est mise à courir : je pense qu'elle a eu peur du bruit du moteur elle aussi parce qu'elle a commencé à suivre le machin blanc qui a filé à toute vitesse : je ne vois pas d'autre raison de se mettre à courir dans cette direction moi bon j'ai pas voulu l'abandonner seule face à sa peur et j'ai décidé de courir à côté d'elle. Elle va pas vite ma maîtresse, alors j'ai couru entre ses jambes pour pas risquer de la distancer. Ben croyez moi ou pas elle a failli tomber à plusieurs reprises. On comprend pas pourquoi... Ma maîtresse s'est arrêté lorsque le bruit s'est arrêté.

 Un monsieur est alors venu nous voir : il avait une peluche dans la main, mais une peluche géniale : elle sentait bon. "On va essayer avec une peau de lapin" il a dit et là j'ai eu le droit de jouer avec la peluche qui sentait bon et même de la secouer tout ça mais elle arrêtait pas de se sauver la peluche alors moi je l'ai chopée et immobilisée pour pouvoir jouer tranquillement avec...

 Ensuite on est retournés dans le champ mais le monsieur devant nous il promenait sa peluche par les oreilles et j'ai réussi plusieurs fois à la lui reprendre. Et pis voilà le bruit qui recommence, bon en fait j'avais pas vraiment le temps de m'intéresser au bruit : la peau de lapin se balançait dans les mains du monsieur. D'un coup le machin blanc est arrivé à toute vitesse mais là s'est arrêté juste devant moi et le monsieur lui a donné la peau de lapin : si si vous avez bien lu, il lui a donné la peau de lapin; à ce moment, le bruit a recommencé et le machin blanc est parti avec la peau de lapin. Alors là, ni une ni deux je l'ai poursuivi le machin blanc voleur de peau de lapin non mais. Et pis il a du être fatigué parce que rapidement il s'est arrêté le machin blanc et je lui ai repris la peau de lapin.

 Ma maîtresse était folle de joie que j'ai réussi à la récupérer : elle trépignait et poussait des petits cris (aussi hystérique que Tweety quand on est arrivées) et tout le monde s'est mis à me féliciter. J'en conclus que je ne suis pas la seule à m'être fait piquer ma peau de lapin. Le machin blanc a du en voler des peaux de lapin pour que tout le monde soit aussi content. Ensuite la peau de lapin à mystérieusement disparu mais ma maîtresse a décidé qu'il fallait absolument aller faire des mondanités avec les autres humains qui boivent des gamelles ridiculement petites d'eau chaude et d'une couleur assez foncée en plus : c'est pas moi qui m'abaisserait à boire ce genre de trucs.

 Au bout d'un moment, on est retournées dans le champ. Et là paf le bruit, le gars avec sa boite dans les mains et le truc blanc qui me file sous le nez : cette fois, pas d'hésitation je l'ai poursuivi le truc : ma peau de lapin a disparu et je suis sûre que c'est lui qui a fait le coup : si je le chope, va passer un sale quart d'heure. Ben je te l'ai attrapé et je lui ai filé une peignée faut voir, pour autant, l'a jamais voulu me rendre ma peau de lapin mais m'ont pas laissé l'achever les deux-pattes.

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